2008/09/08 - COURRIER AU MINISTRE - VIGNOBLE DEVASTE PAR LES ORAGES
Veuillez trouver ci-dessous des extraits du courrier adressé au Ministre de l'Agriculture, Michel Barnier, le 8 septembre 2008, en vue d'obtenir le classement en catastrophe naturelle suite aux dégâts causés sur le vignoble héraultais par les violents orages :
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objet : après les orages de grêle, des mesures d’urgence et un plan de sauvetage à long terme
Monsieur le Ministre,
Au lendemain des terribles orages de grêle qui ont frappé l’Hérault, l’ampleur du désastre fait craindre le pire pour un certain nombre de domaines viticoles privés et de caves coopératives. Cet événement dramatique survient à un moment où la mévente du vin, depuis plusieurs années, a mis en grande difficulté toute la filière. Le gouvernement doit réagir tout de suite.
Dans l’immédiat, il faut accélérer, autant que faire se peut, la procédure de « catastrophe naturelle » et de « calamité agricole » pour enclencher le système d’indemnisation. Il faut aussi prévoir de débloquer un budget significatif pour venir en aide aux vignerons concernés, sans que la lourdeur administrative n’entrave, une fois de plus, l’attribution de ces sommes. Il convient, enfin, de soutenir la demande d’autorisation d’enrichissement du vin par moûts concentrés que la profession va soumettre à l’INAO. C’est, en, effet, le seul moyen technique susceptible de compenser en partie des vendanges hâtives de raisins touchés par la grêle.
Mais ces mesures ne suffiront pas tant est grande la détresse financière et morale des vignerons. Je constate cette désespérance tous les jours dans tout le département. C’est pourquoi, je vous demande instamment d’annoncer dès à présent qu’un « plan de sauvetage » sera élaboré après les vendanges en partenariat avec les collectivités territoriales et la profession. Il devra redonner un avenir à une viticulture languedocienne qui a fait la preuve de sa capacité à rivaliser avec les meilleures du monde. Cet effort de solidarité nationale est nécessaire ; il est urgent. Nous attendons de vous, avec confiance, des raisons d’espérer.
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